Entrevue réalisée par Alexandre Mailhot
Bonjour et merci de participer à cet entretien. Est-ce que tu peux me parler de ton parcours chez Globocam depuis ton arrivée ?
J’ai commencé le 14 septembre 1998 pour le concessionnaire d’Anjou, directement comme représentant. J’étais chez Kenworth auparavant et, quand j’ai donné ma démission, mon ancien directeur ne semblait pas comprendre que j’avais vraiment décidé de quitter ! J’ai donc continué à travailler durant ma première semaine d’avis et on m’a demandé à plus d’une occasion si j’avais bien réfléchi à ma décision. À chaque fois, je répondais « oui, je quitte pour GLOBOCAM ! Ma parole est donnée et j’ai une seule parole. »
Dès mes débuts, j’ai pris le territoire de l’Est, entre autres, car, avec Kenworth, j’avais le Nord. J’ai donc commencé dans un territoire où je ne connaissais aucun client. On peut dire que je suis parti à 0.
Ce qui m’a motivé à l’époque, c’est le concept de représentant pièces et service; les autres compagnies avaient juste des représentants pièces. Nous (GLOBOCAM) on a innové avec notre poste. En effet, comme simple représentant aux pièces, si mon client avait des enjeux avec le service, ce n’était pas de mon ressort. Mais avec mon rôle chez GLOBOCAM, ça le devenait. J’avais déjà cette idée en tête, donc quand Gilles (actuel Directeur général) m’en a parlé, j’ai trouvé ça logique et plus simple. D’ailleurs, Gilles a été mon patron presque toute ma carrière.
Est-ce que tu te souviens de ta première journée de travail ? Qu’est-ce qui t’a marqué le plus ?
Oui, j’étais venu pour rencontrer Gilles, mais un client était déjà là ! J’ai donc tout de suite eu à m’entretenir avec mon premier client.
À l’époque, ce n’était pas comme aujourd’hui; on fonctionnait à la pagette. Pour développer mon marché, j’ai eu de l’aide, mais j’ai aussi dû prendre les données de nos clients et les contacter directement. C’est comme ça que j’ai eu à bâtir ma crédibilité et m’assurer de devenir le point de chute pour les clients.
Depuis ton arrivée, qu’est-ce qui a le plus changé ?
Dans la vente, il n’y a pas eu beaucoup de changements. Si tu vends en disant n’importe quoi, c’est ta crédibilité qui sera affectée, et si tu n’es pas crédible, l’entité que tu représentes ne le sera pas non plus. C’est la partie importante de notre rôle : je suis le messager et je dois travailler en restant honnête envers les clients.
Qu’est-ce qui te rend toujours heureux dans ton travail ?
J’aime la clientèle et le contact humain. Le job de représentant t’oblige à t’autoévaluer en permanence pour t’adapter aux besoins du client. C’est passionnant, c’est pour ça que j’aime encore mon travail et ça, c’est important.
Quels conseils donnerais-tu à un nouvel employé de GLOBOCAM ?
Tu as deux oreilles et une bouche ! C’est important d’écouter deux fois plus que de parler.
Implique-toi aussi. C’est important d’aimer ce qu’on fait, de s’impliquer, de travailler comme si [la compagnie] était à toi.
Ensuite, je lui dirais que les erreurs, ce n’est pas important, ça arrive. Ce qui est important est d’apprendre d’elles et de ne pas les refaire.
Quand tu regardes les 20 dernières années, qu’est-ce qui te rend fier de ton travail ?
D’avoir pu grandir avec l’entreprise, alors que je suis parti de pratiquement 0. La notoriété que GLOBOCAM a présentement est due à son équipe et je suis fier d’en faire partie.